14 février 2020
« Notre région demain, imaginons-la ensemble », avait simplement rappelé Antoine Chéreau aux lycéens invités ce jour-là. Le premier vice-président de la Région, en charge du suivi du projet Ma région 2050, présentait la démarche : « attractive, dynamique, entreprenante, notre région dispose de précieux atouts pour le futur. Mais, d’ici à 2050, elle devra aussi faire face à de nombreux défis, et vous êtes justement là pour nous aider à les relever. »
Bouillonnement insolite
Le temps d’une journée de travail et d’échanges, des élèves d’une quinzaine d’établissements ligériens sont devenus des acteurs d’une démarche citoyenne de prospective. Quelques extraits de ce bouillonnement parfois insolite : « une application pour se loger plus facilement, des points de restauration à prix constants », « des toits potagers sur tous les établissements recevant du public… » Et dans les lycées : « prôner une organisation de l’espace plus en adéquation avec les formes d’apprentissage, artistiques, scientifiques, agricoles... » Autres propositions issues des groupes de travail : « faire entrer davantage l’entreprise dans les systèmes scolaires », ou encore « créer un modèle d’orientation scientifique pour permettre aux plus jeunes de mieux choisi leur orientation. »
Répondre à des questions pour 2050
C’est le principe de Ma région 2050. Recueillir l’avis d’experts, des contributions de citoyens, de jeunes et de moins jeunes, pour élaborer, d’ici à la fin de l’année, le territoire régional de demain. Le 10 février dernier, et à l’initiative de la Région, une centaine de lycéens s’est retrouvée à l’Hôtel de Région pour répondre, au sein d’ateliers créatifs, à différentes questions simples : comment vivrons-nous en 2050 dans les Pays de la Loire ? Comment nous déplacerons-nous ? Comment mangerons-nous ? Quel sera l’impact de la révolution numérique et technologique, du changement climatique et des évolutions démographiques sur notre quotidien ?
Se loger, s’alimenter, se soigner, apprendre…
La présidente de Région, Christelle Morançais, a assisté aux ateliers et à la restitution générale et elle n’a pas caché sa surprise face à « la maturité et la créativité des échanges. J’ai vu et entendu des jeunes prêts à se mobiliser et à s’engager pour inventer, ensemble, les solutions pour notre territoire de demain. Les décisions prises aujourd’hui vont impacter la société dans laquelle vous vivrez en 2050. » Se loger, s’alimenter, se soigner, apprendre… Les groupes de travail ont été invités à imaginer l’impossible, le plus fou, comme le plus utile pour penser l’avenir de la région. Et dans ce domaine, la transition écologique y a pris toute sa place : « J’ai entendu les inquiétudes et les urgences pour lesquelles les jeunes nous demandent d’agir sans plus attendre. Je pense notamment au défi climatique. »